J'ai acheté la maison en avril 1988.
Elle était trop grande. Il y avait l'arbre.
Le mûrier. Coup de foudre.
TOUT se fait sous le mûrier.
Les échecs, le petit déjeûner,
les longues soirées d'été...
Il nous donne son ombre bienveillante...
250 ans de sagesse.
Iris et glycine en avril,
roses et chèvre-feuille en mai et juin,
roses trémières en été.
Le jardin est une surprise chaque matin.
Une maison idéale pour le repos
où règnent en permanence
la gentillesse, la sobriété et la joie.
Des livres partout,
un piano à caresser,
des tableaux, dessins,
photos de famille.
De la place.
On se pose.